Vue d’ensemble
- Le Comité sur les risques systémiques des Autorités canadiennes en valeurs mobilières (ACVM) a réalisé sa troisième enquête annuelle afin de recueillir le point de vue des participants au marché à propos des risques financiers.
- Les ACVM obtiennent ainsi de l’information indispensable quant aux préoccupations des participants au marché en matière de stabilité du système financier canadien, ce qui les aide à promouvoir la stabilité financière et à atténuer les risques systémiques.
- Entre le 10 octobre et le 4 novembre 2024, 536 courtiers en placement et gestionnaires de portefeuille domiciliés au Canada y ont participé.
- Le taux de réponse a excédé 55 %; les résultats agrégés sont présentés en l’état.
Résultats
- Dans l’ensemble, les répondants sont moins préoccupés que l’an dernier par les risques liés à la stabilité financière. En effet, moins de 60 % d’entre eux se sont dits de « légèrement préoccupés » à « très préoccupés » par la stabilité du système financier canadien, soit une baisse de 6 points de pourcentage par rapport à il y a un an (graphique 1).
- Seuls 16 % des répondants ont indiqué que leur niveau de préoccupation avait augmenté depuis un an, ce qui constitue une diminution de plus de 20 points de pourcentage comparativement à l’an dernier (graphique 2).
- Figuraient en tête des préoccupations l’endettement des ménages, les cyberrisques, les risques géopolitiques et le marché immobilier (graphique 3).
- Si l’endettement des ménages continue d’occuper le sommet de la liste des préoccupations, 68 % des répondants considérant qu’il pose un risque élevé ou très élevé pour la stabilité financière du pays, le niveau de préoccupation à cet égard a reculé de 7 points de pourcentage depuis l’année dernière.
- L’enquête de cette année montre une chute marquée des préoccupations quant aux taux d’intérêt : 27 % des répondants ont dit qu’il s’agissait d’un risque élevé ou très élevé, contre 68 % l’an dernier (graphique 4).
- De l’avis des répondants, les risques associés à l’intelligence artificielle (IA) sont modérés. Moins de 25 % d’entre eux considèrent que l’IA pose un risque élevé ou très élevé pour le système financier.
- Enfin, le passage sans heurts du taux CDOR au taux CORRA a été vu positivement par les répondants. Cette transition vers un nouveau taux d’intérêt de référence s’est en fait révélée le risque le plus faiblement évalué.




Si vous avez des questions, veuillez contacter :
John Bulmer
Leadership éclairé, Commission des valeurs mobilières de l’Ontario
Email: jbulmer@osc.gov.on.ca
Philippe Bergevin
Économie et risques, Autorité des marchés financiers
Courriel : philippe.bergevin@lautorite.qc.ca